Bien des décennies avant Me Hervé Temime, l’illustre avocat marseillais, Me Émile Pollak, confiait que l’avocat partage avec les prostituées le risque permanent de n’être payé que de promesses. Passé la fête, passé le saint. Le procès passé, le client nous oublie. C’est pourquoi nous nous efforçons de nous faire payer d’avance (La Parole est à la Défense, Édition Robert Laffont, 1975).

Aujourd’hui, l’article 11 du Règlement Intérieur National de la Profession d’Avocat dispose notamment que la rémunération de l’avocat est fonction, notamment, de chacun des éléments suivants conformément aux usages :

- le temps consacré à l’affaire,

- le travail de recherche,

- la nature et la difficulté de l’affaire,

- l’importance des intérêts en cause,

- l’incidence des frais et charges du cabinet auquel il appartient,

- sa notoriété, ses titres, son ancienneté, son expérience et la spécialisation dont il est titulaire,

- les avantages et le résultat obtenus au profit du client par son travail, ainsi que le service rendu à celui-ci,

- la situation de fortune du client.

Le Cabinet, tout en respectant les textes actuels, s’efforcera de rappeler la pertinence de Me Temime, et la justesse de Me Pollak.

Néanmoins, le Cabinet consacre aussi bénévolement, pro bono (pour le bien), une partie de son temps à des personnes physiques ou morales (associations, notamment) nécessitant une assistance juridique spéciale au regard des valeurs et enjeux partagés, et qu’ils incarnent.